L’accompagnement actif passif
11 mai 2013 Laisser un commentaire
La gestion actif-passif permet d’assurer la pérennité d’une entreprise vis-à-vis de ses engagements (assurance santé, retraite, …), ceci dans un cadre réglementaire strict et surtout complexe. En effet, une structure de passif long terme ne s’abstient pas du risque de provision ou de couverture des engagements sur un exercice, avec en conséquence une gestion de l’actif et donc une allocation stratégique dépendant de multiples horizons. Dans ce contexte, l’approche par simulations permettra d’apprécier les meilleures opportunités en tenant compte, de plus, du respect de l’adéquation entre la structure du passif et celle de l’actif (matérialisée par exemple par des bornes d’exposition sur chaque poche de duration considérée).
De plus, la gestion du bilan pèse dans les choix d’investissement. Une réserve de capitalisation ne pourra être constituée qu’à partir des plus-values obligataires des titres détenus en ligne à ligne mais elle ne résorbera pas la provision pour risque d’exigibilité. Celle-ci le sera en revanche à partir des plus-values sur des titres non amortissables (actions, OPCVM,…). De même, le risque de provision pour dépréciation durable (PDD) sera-t-il mieux contrôlé sur des obligations entreprises en ligne à ligne dont un seul défaut peut alimenter la PDD ou sur un OPCVM de crédit qui diversifie le risque de dotation ?
On le voit bien : les réponses à ces questions, propres à chaque entreprise, nécessitent une collaboration étroite avec le prestataire de gestion. Une fois l’allocation stratégique déterminée, sa constitution effective prendra en compte l’histoire du bilan de l’entreprise pour réaliser le bon mix entre OPCVM et titres en ligne à ligne, amortissables ou non.
Dans tous les cas apparaît la nécessité de fournir une réponse personnalisée et donc de disposer de la capacité de développer des outils sur mesure en fonction de chaque investisseur institutionnel puis de pouvoir offrir une solution d’investissement dédiée.