Allocation d’actifs sous contrainte de provisionnement : partie 5 – PDD versus PRE ?
26 juin 2013 Laisser un commentaire
En examinant le portefeuille d’obligations quelques lignes attirent l’attention dont les valeurs au 31/12/2008 sont inférieures de plus de 30% à leurs valeurs nominales. Selon les recommandations de l’ACAM, même s’il la méthode de dotation n’est pas uniformisée, il semble que ces lignes présentent un risque important de PDD dans les mois à venir.
Nous soulevons ici l’intérêt de détenir des obligations de crédit (i.e. de profil de rendement et de risque identique aux portefeuilles détenus en ligne à ligne) sous forme non amortissables. En effet, la dotation de la PDD se faisant au cas par cas, les plus-values (comptables) affichées par les autres lignes ne compensent pas les moins-values constatées qui risquent de provoquer une PDD. Il faut donc pour éviter une PDD qu’il n’y ait aucun risque de dépréciation sur aucune des lignes détenues.
Au contraire, la PRE qui se dote globalement ne subit pas ce risque car alors les lignes détenues au sein d’un OPCVM s’agrègent. Ainsi il suffit que le marché du crédit ait une performance positive moyenne pour ne pas provoquer de PRE.
On limitera donc le risque de PDD sans déformer le profil d’investissement du portefeuille en conservant une poche de titres de crédit non amortissables.
En particulier, puisque dans une telle poche, la diversification peut jouer son rôle de protection, on pourra investir sur des actifs dont le rendement attendu est plus important que sur les titres détenus en ligne à ligne.