Pourquoi utiliser des obligations convertibles synthétiques dans un OPCVM ?
2 février 2016 Laisser un commentaire
Le problème se pose versus l’utilisation d’obligations convertibles « pures » à laquelle se restreignent certaines gestions.
Synthétiques = obligation + call, ou structuration par une banque (mais risque sur le marché secondaire donc moins utilisé par les gestionnaires d’actifs)
L’obligation est parfois remplacé par du cash ou du taux variable pour éviter le risque de hausse des taux.
Deux risques sur les convertibles « pures » :
- Le yield peut devenir négatif (pas possible avec une obligation à taux fixe)
- Avec le dividende, s’il n’y a pas de clause de protection, risque d’un profil concave
Intérêts pour compléter une gestion convertibles par des synthétiques :
- Moins chers selon le cycle
- Meilleure convexité selon le cycle et selon le gisement
- Choix possible d’une maturité plus courte => meilleure sensibilité de l’option, possibilité d’une gestion plus fine des grecques. Par exemple, réduction du Véga en réduisant les maturités et donc diminution du risque de baisse de volatilité implicite
- Meilleure liquidité, compense les lacunes du marché primaire
- Profil sur des sous-jacents sans émetteur => meilleure diversification, compense les lacunes du marché primaire
Avantage au physique en cas d’OPA à cause des clauses de protection et cours soutenus par le déficit d’offre.
Sentiment de dégradation des performances lorsque les gestions convertibles associent des synthétiques. Quelles explications ?
- Mauvais strike, maturité ?
- Effet thêta ?
- Call trop cher (pas de call spread) ?
- Pas de put?
- Conjoncturel : les synthétiques s’utilisent quand le marché des convertibles subit des tensions => la dégradation viendrait des conditions macroéconomiques ?