Smart building
3 février 2022 Laisser un commentaire
Le smart building désigne l’ensemble des solutions (et leurs fournisseurs) pour la maison et le bâtiment intelligent. Toutes les structures sont concernées : les usines, les résidences, les aéroports, les universités, les commerces, les centres hospitaliers, …
L’objectif est de transformer un bâtiment existant en lui fournissant un ensemble d’outils pour une gestion active et globale de celui-ci. Si l’on pense à la domotique où tout est géré depuis un smartphone, le smart building va bien au-delà de cet aspect gadget technologique et va permettre de relever plusieurs grands défis. Citons-en deux.
Le smart bulding se présente donc comme un facteur clé dans la transition écologique annoncée. L’écosystème est en train de se modeler : d’après le radar de Wavestone de fin 2020, c’est 41 millions d’euros par an investis dans les start-ups du secteur.
2500 milliards.
C’est l’estimation en euro par PWC du marché des smart cities en 2025. En complément, marketsandmarkets prévoit un marché des smart building à 105 milliards d’euros dès 2024.
Un enjeu fort est la gestion de l’interconnexion de tous les outils et des données collectées par l’ensemble des capteurs. La GTB, Gestion Technique du Bâtiment, bénéficie d’une maintenance prédictive à partir des données abreuvant les outils d’aide à la décision. C’est ce système central qui, en associant la variété des applications qui n’ont rien à voir entre elles au départ, permet d’assurer une optimisation générale des fonctionnalités du bâtiment.
Prenons l’exemple du flex office et de la gestion des espaces de travail qui ont pris de l’ampleur à partir de mars 2020. La digitalisation des prestations (réservation de place, de salle, de parking, service de restauration, de nettoyage, jauge d’occupation lors de la pandémie…) permet d’adapter celles-ci à l’utilisation du bâtiment. D’autres y voit, c’est à confirmer par les usagers, la facilitation des mobilités des employés, l’amélioration des interactions, du bien-être, voire de la stimulation collective. Cela promet un renforcement de l’attractivité du lieu de travail, et à coup sûr une plus grande efficacité dans l’utilisation des locaux.
La recherche de la valeur des bâtiments et des bons services force donc à une évolution vers la digitalisation et la prise en compte du développement durable. Les données sont ici encore la clé pour la sécurité, la gestion des ressources, la maintenance augmentée, l’analyse des usages ou la gestion des risques ou de l’énergie… on parlera alors également de smart collectivité.