Bientôt tous cobayes ?
7 décembre 2022 Laisser un commentaire
Le corps humain est un sujet de modélisation en plein développement, d’ailleurs soutenu par l’Union Européenne (programme VPH pour Virtual Physiological Human, dont l’institut est situé en Belgique). L’objectif est d’utiliser une sorte d’avatar virtuel pour nous soigner plus efficacement dans la vie réelle. Tous les organes sont susceptibles de modélisation. Parmi les nombreux intérêts, la simulation d’une opération dans le numérique permet de préparer l’opération réelle.
La modélisation est individualisable Partant d’un modèle générique qui reprend les fonctions et mouvements mécaniques (les reins, les poumons ou le cœur par exemple), on lui intègre des données qui permette sa personnalisation. Pour cela, il est nécessaire d’intégrer toutes les données existantes au préalable (radiographie, analyses, pression sanguine…) pour éviter de recourir à des pratiques trop invasives.
D’autres simulations concernent non plus les organes mais également les os, la circulation sanguine ou le cerveau. A terme, la réunion de tous les modèles devrait permettre la création d’un double numérique complet permettant de simuler outre une opération, des traitements thérapeutiques afin de sélectionner le plus approprié, voire une simulation 4D dans le temps afin d’anticiper les maux susceptibles de nous atteindre. Enfin, nos corps virtuels anonymisés pourraient être utilisés dans des études cliniques de masses pour créer de nouveaux médicaments ou traitements. Notre santé contre nos données ? La réglementation devra accompagner ces développements prometteurs.
Référence
https://www.vph-institute.org